Mieux aérer les classes pour éviter les cas d’asthme
Publié le 18 Mars 2024
Selon la première enquête quantitative menée par Santé publique France, de très nombreux cas d’asthme pourraient être évités chez les écoliers grâce à des mesures simples.
Une mesure de santé publique
12 millions d’enfants font leur rentrée des classes en France chaque année. Préserver leur santé est donc un enjeu important. Pourtant, l’étude réalisée par Santé publique France montre que la pollution de l’air des classes est à l’origine d’un nombre important de cas d’asthme chez les jeunes de 6 à 11 ans alors que des mesures simples suffisent à éviter ces pathologies. L’organisme estime ainsi que 30 000 cas d’asthme pourraient être évités tous les ans en réduisant les teneurs en formaldéhyde et moisissures dans les salles de classe. De même, supprimer les moisissures visibles dans les classes se traduirait par 12 000 cas de sifflements en moins par an.
Aérer régulièrement
Santé publique France recommande une réduction des sources d’exposition aux polluants émis par certains composants plastiques présents dans les matériaux, le mobilier ou les fournitures scolaires. Il rappelle également l’importance de renouveler régulièrement l’air des classes en les aérant et en mieux les ventilant afin de diminuer l’exposition des enfants aux polluants de l’air intérieur. Ce travail va être prolongé en 2024 par une série d’études plus locales afin d’obtenir des données plus fines. L’impact du trafic routier sur la qualité de l’air dans et à proximité des établissements scolaires va également être étudié. L’ensemble de ces études permettra à Santé publique France d’affiner ses recommandations en matière de qualité de l’air dans les établissements scolaires.