L’Europe veut plus encadrer la qualité de l’air
Publié le 16 Octobre 2023
Le parlement européen vient d’adopter la révision d’un texte de loi qui vise à améliorer la qualité de l’air afin de mieux protéger les citoyens et d’harmoniser les indicateurs utilisés par les pays membres.
Des normes plus strictes
Le texte voté par les parlementaires revoit tout d’abord à la baisse les valeurs limites d’exposition à plusieurs polluants d’ici 2035 : particules, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre et ozone. Ces nouvelles valeurs sont conformes aux dernières recommandations de l’OMS et ont pour objectif de garantir que la qualité de l’air en Europe ne présente pas de nocivité pour les citoyens et les écosystèmes. Les députés soulignent également qu’il est nécessaire d’avoir plus de points d’échantillonnage de la qualité de l’air. Une zone urbaine devra ainsi compter un supersite de surveillance pour deux millions d’habitants représentatifs de l’exposition globale de la population. Dans les zones plus polluées par les particules ultrafines, le mercure, l’ammoniac ou le carbone noir, il faudra un supersite pour un million d’habitants.
Des citoyens mieux protégés
Les députés ont également indiqué vouloir harmoniser les indices de qualité de l’air qui diffèrent selon les pays européens. Ils souhaitent que ces indicateurs deviennent comparables, faciles à comprendre et accessibles au grand public. Les données devront également être mises à jour toutes les heures afin que les citoyens puissent se protéger en cas de pic de pollution. Les indicateurs seront accompagnés d’informations sur les symptômes et les risques sanitaires pour chaque polluant . Le parlement propose enfin que chaque état membre mette en place une feuille de route sur la qualité de l’air afin de définir les mesures permettant de respecter les nouveaux seuils.